Interviews d'Agents d'Entretiens

Interviews d'Agents d'Entretiens

Les interviews qui balaient les idées réçues

Agents d'Entretiens

Quel est le dénominateur commun entre un chef cuisinier 3 étoiles, un philosophe des sciences, une enseignante pour enfants non-voyants, l'artiste peintre H.R. Giger ou un moine benedictin ? Ils ont tout simplement des choses extraordinaires a nous raconter ! Sans parti pris, Agents d'entretiens votre portail d'interviews en podcast, recueille les confessions de la bénévole de votre quartier comme celles de la star de la chanson ou du ballon ovale. Parce que la vie, comme l'avis, des autres m'intéressent, je vous ouvre mes carnets d'entretiens ... Nicolas Valiadis.

En cours de lecture

Thibault Cauvin, le septième art en six cordes

Des joyeuses « Valseuses » signées Blier au saignant « Kill Bill » de Tarentino en passant par l’irrésistible « Ascenseur pour l’échafaud » de Louis Malle sublimé par la trompette de Miles Davis, le nouveau disque de Thibault Cauvin, « Films », est un festival sonore où l’étoile hexagonale de la six cordes nous livre, en musique, son tour d’horizon du septième art. Une bande son pour le moins originale qui brille par un éclectisme à l’image du jeu de ce petit prince de la guitare dont, aux racines classiques, viennent se greffer des influences jazz ou flamenco. Plus qu’un guitariste d’exception, Thibault Cauvin, c’est cette faculté caméléonesque à passer avec une égale aisance et un talent hors-norme des sonates de Scarlatti et concertos de Vivaldi au répertoire du compositeur cubain Léo Brouwer tout en croisant le manche avec Matthieu Chedid pour célébrer le Cap Ferret. Quand le guitare héro fait son cinéma … Moteur !

En cours de lecture

Benjamin Alard, Back in Bach !

Chaque courant artistique, qu’il soit musical, littéraire, cinématographique ou pictural peut se prévaloir d’un socle fondateur, d’un maître dont le génie créatif touche au sacré, à une grâce qui fait fi de toute rationalité tant elle dépasse ce que l’on pensait l’être humain capable d’accomplir. En musique classique, nul doute que Jean-Sébastien Bach s’inscrit comme un créateur dans toute sa splendeur, sa magnificence, compositeur d’œuvres dont la seule écoute nous élève, divin voyage aux confins d’un paradis auditif tout autant que spirituel. C’est ce voyage vers un Golgotha tout personnel qu’a entrepris le claveciniste et organiste Benjamin Alard qui, en dix-sept coffrets, s’est lancé dans une intégrale des œuvres pour claviers du natif d’Eisenach. Alors que « Weimar », cinquième volume de la série qui sortira cet automne, vient tout juste d’être enregistré, Benjamin Alard sort de sa retraite pour nous aider à y voir plus clair dans ce Bach entré dans les annales !

En cours de lecture

Aurélien Pontier, retour à l’essentiel !

Si, fort heureusement, la musique reprend peu à peu ses droits, redonnant de la voix après plus d’une année de quasi-silence, le pianiste Aurélien Pontier, comme nombre de ses amis musiciens, a pour le moins mal vécu le fait d’être relégué au rang de « non essentiel », qualificatif méprisant pour une culture au bord de l’asphyxie. Quand on connaît les sacrifices que présupposent la vie de pianiste et ce besoin presque viscéral du concert, cette fusion unique entre un répertoire et un public vers lequel tend tout musicien, on peut légitimement comprendre que la stigmatisation d’une culture rangée aux oubliettes des considérations gouvernementales soit une pilule dure à avaler. Après un disque consacré aux « Transcriptions & Paraphrases d’opéras » de Franz Liszt largement salué pour une interprétation à la virtuosité transcendante et fort d’un horizon qui fourmille de projets, Aurélien Pontier nous livre sa partition d’un avenir que l’on imagine radieux !

En cours de lecture

Vanessa Benelli Mosell, le chant du piano

Entre « Lumière » de la forme et « (R)évolution » du fond, le parcours de Vanessa Benelli Mosell s’affranchit des genres, des codes, des « modes » bref d’un quelconque « classicisme du classique » ; Pour preuve un choix de répertoire aux allures de champ des possibles sans limite pour cette merveilleuse passeuse d’émotion. De Stravinsky à Debussy, Scriabine, Ravel ou encore Stockhausen, dont la pianiste mais également cheffe d’orchestre peut s’enorgueillir d’avoir été l’une des dernières élèves, Vanessa Benelli Mosell se plait à emprunter des chemins de traverse, menant d’une baguette de fer dans un toucher de velours une carrière sans fausses notes. Avec « Casta Diva », la musicienne fait aujourd’hui un peu plus encore chanter son piano et renoue avec ses racines transalpines, nous proposant, de Puccini, Rossini ou Bellini quelques-uns des plus célèbres airs de l’opéra italien dans des transcriptions fruits du génie de Liszt, Chopin ou encore Thalberg. Quand le piano donne de la voix…

En cours de lecture

Thomas Leuleu, le tuba sort de l’eau !

Avant 2012 et la victoire de la musique remportée par le jeune prodige Thomas Leuleu, le tuba, c’était surtout une affaire de… Tubistes. Au mieux, l’imposant cuivre évoquait dans nos imaginaires des réminiscences de fins de soirées festives sur les places de nos villages au son de fanfares pas forcément très justes. Mais ça, c’était avant ! Avant que le petit Mozart de l’instrument à la gueule d’ange, Thomas Leuleu, ne dépoussière l’image du gros cuivre, l’extirpant de son carcan populaire pour l’inviter à faire peau neuve tout autant dans les orchestres de musique classique que sur les rythmes chaloupés venus d’Amérique latine. Aujourd’hui, avec « Born to Groove », le tuba de Thomas Leuleu poursuit son grand écart facial entre Brésil, Arménie, influences électro et inspirations schubertiennes. Alors, Tuba or not Tuba ? On ne se pose même plus the question !