Entre « Lumière » de la forme et « (R)évolution » du fond, le parcours de Vanessa Benelli Mosell s’affranchit des genres, des codes, des « modes » bref d’un quelconque « classicisme du classique » ; Pour preuve un choix de répertoire aux allures de champ des possibles sans limite pour cette merveilleuse passeuse d’émotion. De Stravinsky à Debussy, Scriabine, Ravel ou encore Stockhausen, dont la pianiste mais également cheffe d’orchestre peut s’enorgueillir d’avoir été l’une des dernières élèves, Vanessa Benelli Mosell se plait à emprunter des chemins de traverse, menant d’une baguette de fer dans un toucher de velours une carrière sans fausses notes. Avec « Casta Diva », la musicienne fait aujourd’hui un peu plus encore chanter son piano et renoue avec ses racines transalpines, nous proposant, de Puccini, Rossini ou Bellini quelques-uns des plus célèbres airs de l’opéra italien dans des transcriptions fruits du génie de Liszt, Chopin ou encore Thalberg. Quand le piano donne de la voix…