Des joyeuses « Valseuses » signées Blier au saignant « Kill Bill » de Tarentino en passant par l’irrésistible « Ascenseur pour l’échafaud » de Louis Malle sublimé par la trompette de Miles Davis, le nouveau disque de Thibault Cauvin, « Films », est un festival sonore où l’étoile hexagonale de la six cordes nous livre, en musique, son tour d’horizon du septième art. Une bande son pour le moins originale qui brille par un éclectisme à l’image du jeu de ce petit prince de la guitare dont, aux racines classiques, viennent se greffer des influences jazz ou flamenco. Plus qu’un guitariste d’exception, Thibault Cauvin, c’est cette faculté caméléonesque à passer avec une égale aisance et un talent hors-norme des sonates de Scarlatti et concertos de Vivaldi au répertoire du compositeur cubain Léo Brouwer tout en croisant le manche avec Matthieu Chedid pour célébrer le Cap Ferret. Quand le guitare héro fait son cinéma … Moteur !