Interviews d'Agents d'Entretiens

Interviews d'Agents d'Entretiens

Les interviews qui balaient les idées réçues

Agents d'Entretiens

Quel est le dénominateur commun entre un chef cuisinier 3 étoiles, un philosophe des sciences, une enseignante pour enfants non-voyants, l'artiste peintre H.R. Giger ou un moine benedictin ? Ils ont tout simplement des choses extraordinaires a nous raconter ! Sans parti pris, Agents d'entretiens votre portail d'interviews en podcast, recueille les confessions de la bénévole de votre quartier comme celles de la star de la chanson ou du ballon ovale. Parce que la vie, comme l'avis, des autres m'intéressent, je vous ouvre mes carnets d'entretiens ... Nicolas Valiadis.

En cours de lecture

François Perret fait sa Ritzvolution !

Ha le Ritz ! Un nom qui, à lui seul, résonne comme LA parfaite symbolique du luxe, de l’excellence. L’hôtel parisien (qui a toujours refusé l’appellation de Palace), trône majestueusement place Vendôme et peut, au-delà de sa sublime architecture, s’enorgueillir d’avoir vu défiler la quasi-totalité du gotha mondial. De Coco Chanel, à Hernest Hemingway, Marcel Proust ou Maria Callas, c’est une myriade d’étoiles dont, aujourd’hui encore, l’ombre plane sur des salons ou des suites qui portent leurs noms, contribuant largement à écrire les lettres de noblesse de ce haut lieu d’effervescence culturelle. Depuis 2015, c’est au cœur de cet écrin chargé d’histoire que François Perret, passé entre-autre par le Meurice, le Georges V ou le Shangri-la et couronné meilleur pâtissier de restaurant au monde en 2019, a élu domicile pour délecter les convives de créations à couper le souffle où le produit est roi. Homme de challenge par excellence et désireux de bouleverser les codes du luxe, le chef vient d’élargir un peu plus encore son champ d’action avec la récente ouverture de la pâtisserie Ritz Paris Le Comptoir où, déjà, le tout Paris se presse pour déguster ses exquises gourmandises sucrées comme salées, proposées sur place et à emporter. C’est dans la suite impériale dans tous les sens du terme du Ritz que François Perret me reçoit pour évoquer ses nouveaux projets comme ses souvenirs au doux parfum de madeleine… De Proust forcément !

En cours de lecture

Camille Pépin colore le monde

Compositrice de l’année 2020, récompensée par une Victoire de la musique classique, Camille Pépin pense ses œuvres tels des tableaux dont les notes se muent en couleurs, en textures qui, comme par magie, font naître un univers tout autant pictural que sonore. Son merveilleux don de synesthésie, la jeune femme le met à nouveau en lumière dans son album « The Sound of Trees » inspiré du poème éponyme de Robert Frost. Tout comme Claude Debussy dont Camille Pépin ne passe pas une journée sans ouvrir l’une des partitions, la nature morte sort d’une toile imaginaire pour prendre vie et se parer de mille feux. Si on ne peut que déplorer que les créations contemporaines soient les grandes oubliées de ce post confinement où des programmateurs trop frileux misent, à tort, sur un répertoire classique « tubesque » pour faire revenir en masse le public dans les salles de spectacles, vous pourrez fort heureusement retrouver deux créations de Camille Pépin lors de la 74 e édition du Festival international de musique de Besançon qui se tiendra du 10 au 25 septembre prochain. Dans un monde en convalescence d’une bien sombre année, cette ode à la beauté qu’est la musique de Camille Pépin est un plaisir qu’il ne faut surtout pas bouder.

En cours de lecture

Steve Cropper, Le Colonel sur tous les fronts

Dire de Steve Cropper qu’il est une légende de la guitare et, plus largement, de la musique soul et rhythm and blues relève du doux euphémisme. L’aventure du label Stax, c’est lui ! Le « Green Onion » de Booker T. & the MGs encore lui ! Le mythique “(Sittin’On) The Dock of the Bay” de Otis Redding, toujours lui ! L’homme derrière la six cordes de l’aventure Blues Brothers aux côtés de John Belushi et Dan Aykroyd, immortalisé à l’écran dans le truculent film éponyme de John Landis avec au casting, entre autre, Aretha Franklin, James Brown, John Lee Hooker ou Ray Charles, eh oui, c’est encore et toujours Steve Cropper. Décidément, les faits d’armes du Colonel sont légion. À presque 80 printemps, et pour fêter la sortie de son nouveau disque « Fire It Up », l’occasion était trop belle pour ne pas s’accorder, en V.O., une revue des troupes !

En cours de lecture

Michel Onfray, grandeur et décadence

« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… Mais pour l’univers je n’ai pas de certitude absolue. » affirmait Albert Einstein. Nul doute que le philosophe, hédoniste, essayiste, Nietzschéen, libertaire, proudhonien, athée, poète, souverainiste et désormais directeur de publication de la revue trimestrielle « Front Populaire », Michel Onfray, qui avec « La Nef des fous » consacre un nouvel ouvrage à la décadence de notre monde, partage l’avis du théoricien Allemand sur la profondeur abyssale de la bêtise humaine qui, visiblement, ne craint pas le krach. Si l’omniscience du philosophe au C.V plus long que la toge de ses pairs, invité à s’exprimer sur des sujets sensibles, dans lesquels il se plait d’ailleurs à s’engouffrer, lui vaut de nombreux ennemis engagés dans un « Onfray Bashing » en vogue, rendons à Michel Onfray ce qui appartient à Michel Onfray. Fort de ses plus de cent dix ouvrages parus, aux thématiques aussi diverses que Freud, la Covid, l’Islam ou la lie qu’est à ses yeux le petit monde politique dont Emmanuel Macron serait le parangon, et de par ses prises de positions tranchées, Michel Onfray interroge, affirme, bouscule, dérange et, chose aujourd’hui assez rare pour être soulignée, invite à la réflexion sur un monde, le nôtre, régi par des contre-valeurs devenues le principal courant de la (non) pensée. Michel Onfray nous explique les raisons de la colère…

En cours de lecture

Dana Ciocarlie décoince la bulle !

Les « Bubbles », titre de son nouvel album prévu cet automne, que souffle Dana Ciocarlie sont un message d’espoir, réminiscences festives ô combien délicieuses que l’on ose à peine attraper de peur qu’elles ne nous échappent. Si pendant un an le monde de la musique a mis plus qu’un genou à terre, la pianiste d’origine roumaine prend le contre-pied de la morosité ambiante et nous délecte, en compagnie, entre-autres, de ses amis Philippe Katerine, Anne Queffélec, Julie Depardieu ou encore du magnifique trublion violoniste Gilles Apap, d’un voyage musical plein de vie, de poésie, de lumière. Des mots de Lucian Blaga à la « Marche Militaire » de Schubert, de Bécaud à Debussy, Philip Glass ou Astor Piazzolla, Dana Ciocarlie nous brosse en musique un parfait portrait de son univers divinement coloré. Que la fête commence !