« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… Mais pour l’univers je n’ai pas de certitude absolue. » affirmait Albert Einstein. Nul doute que le philosophe, hédoniste, essayiste, Nietzschéen, libertaire, proudhonien, athée, poète, souverainiste et désormais directeur de publication de la revue trimestrielle « Front Populaire », Michel Onfray, qui avec « La Nef des fous » consacre un nouvel ouvrage à la décadence de notre monde, partage l’avis du théoricien Allemand sur la profondeur abyssale de la bêtise humaine qui, visiblement, ne craint pas le krach. Si l’omniscience du philosophe au C.V plus long que la toge de ses pairs, invité à s’exprimer sur des sujets sensibles, dans lesquels il se plait d’ailleurs à s’engouffrer, lui vaut de nombreux ennemis engagés dans un « Onfray Bashing » en vogue, rendons à Michel Onfray ce qui appartient à Michel Onfray. Fort de ses plus de cent dix ouvrages parus, aux thématiques aussi diverses que Freud, la Covid, l’Islam ou la lie qu’est à ses yeux le petit monde politique dont Emmanuel Macron serait le parangon, et de par ses prises de positions tranchées, Michel Onfray interroge, affirme, bouscule, dérange et, chose aujourd’hui assez rare pour être soulignée, invite à la réflexion sur un monde, le nôtre, régi par des contre-valeurs devenues le principal courant de la (non) pensée. Michel Onfray nous explique les raisons de la colère…