Interviews d'Agents d'Entretiens

Interviews d'Agents d'Entretiens

Les interviews qui balaient les idées réçues

Agents d'Entretiens

Quel est le dénominateur commun entre un chef cuisinier 3 étoiles, un philosophe des sciences, une enseignante pour enfants non-voyants, l'artiste peintre H.R. Giger ou un moine benedictin ? Ils ont tout simplement des choses extraordinaires a nous raconter ! Sans parti pris, Agents d'entretiens votre portail d'interviews en podcast, recueille les confessions de la bénévole de votre quartier comme celles de la star de la chanson ou du ballon ovale. Parce que la vie, comme l'avis, des autres m'intéressent, je vous ouvre mes carnets d'entretiens ... Nicolas Valiadis.

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Solange Doumic, « Et quand vous frappez, Guy Georges ?! »

Le 26 mars 1998, au terme d’une traque qui aura duré sept ans, confondu par son ADN, Guy Georges est enfin arrêté dans le 9e arrondissement de Paris. Le 19 mars 2001 débute le procès retentissant de celui que l’on a surnommé « Le Tueur de l’Est parisien » qui, malgré des aveux circonstanciés lors de sa garde à vue, a choisi, défendu par un binôme d’avocats, maîtres Alex Ursulet et Frédérique Pons, de plaider non coupable face à des familles de victimes en quête de réponses. Maître Solange Doumic, alors jeune avocate d’une trentaine d’années, mandatée par la famille de Pascale Escarfail, première à tomber sous les coups de couteau de Guy Georges, va, contre toute attente, faire basculer le procès, faisant avouer au tueur ses multiples meurtres. Alors que le 5 avril prochain, Guy Georges, actuellement incarcéré à la prison d’Esisheim dans le Haut-Rhin, sera potentiellement libérable, maître Solange Doumic revient sur son face à face avec SK1. Accusé levez-vous !

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Enrique Casarrubias, la gastronomie en vert, blanc, rouge

Encore enfant, c’est, au départ, pour aider sa maman veuve qu’Enrique Casarrubias passe derrière les fourneaux, venant prêter main forte à la préparation des plats que cette dernière vend dans la rue avant de se rendre au travail. Dans ce pays dont Kike est originaire, le Mexique, où la street-food tient un rôle prépondérant, le jeune garçon va transformer son altruisme familial en passion. C’est à Paris, dans les prestigieuses maisons que sont l’hôtel de Crillon ou le George V que le jeune chef vient parfaire ses gammes avant d’ouvrir en 2018 son restaurant, Oxte, à deux pas des Champs-Elysées. Récompensé d’une étoile en 2021, Enrique Casarrubias y propose, en compagnie de sa femme Montserrat, une cuisine marquée du sceau de son Mexique natal, colorée, inventive où les souvenirs gustatifs aux allures de madeleine de Proust se mêlent à une parfaite technicité acquise au fil d’un parcours sans faute. Et comme on le dit dans le beau pays d’Enrique, « Para todo mal mezcal, y para todo bien tambien ! »

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Alexandre Mazzia, la gastronomie en haute altitude

« Quand tu viens chez moi, tu viens manger mon âme… Tu me manges en fait ! » Si l’apophtegme peut surprendre, il traduit en tous points la philosophie du chef triplement étoilé Alexandre Mazzia qui a fait de la cuisine son merveilleux terrain de libre expression. Ainsi, prendre place à l’unes des tables de son restaurant AM situé dans le 8e arrondissement de la lumineuse cité phocéenne, c’est embarquer pour une expérience unique, un voyage séquencé des cinq sens où les accords des saveurs, des textures s’entrechoquent et racontent l’homme hors normes qu’est Alexandre Mazzia dont, depuis l’enfance passée à Pointe-Noire au Congo, la mer a guidé l’âme. Rencontre avec l’OVNI de la gastronomie française, la tête forcément dans les étoiles.

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Avatar tisse sa toile

La dernière séance en date des suédois d’Avatar, « Dance Devil Dance », porte, il faut en convenir, divinement son nom. Ainsi, cette danse de tous les diables plonge nos conduits auditifs au cœur d’un maelstrom dans lequel on se laisse happer avec délectation. Fort d’un renouvellement sans cesse affiché, ce neuvième album du quintet ne déroge pas à la règle avec de véritables moments d’anthologie où, contre toute attente, les influences vocales de King Diamond auraient croisé la luette de Perry Farrell ou, plus improbable encore, celle de sir Nick Cave ou même des Beach Boys version heavy. Preuve que ce nouvel opus fait mouche : Toute écoute prolongée vous vaudra à coup sûr une visite chez le chiropracteur tant chaque morceau met votre rachis cervical à rude épreuve. Éteignez les lumières, préparez les pop-corn, le diable Avatar, par la voix de son batteur et fondateur du combo, John Alfredsson, entre dans la danse !

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Jason Gouzy, l’Épicure de rappel !

« Pantagruel », un nom de restaurant qui, à lui seul, suffirait presque à nous mettre en appétit d’ogre ! En 2020, lorsque Jason Gouzy, passé par les cuisines des chefs trois étoiles Eric Fréchon ou Arnaud Lallement, décide de se lancer dans le grand bain en ouvrant au cœur du quartier du Sentier parisien un lieu aux allures de parfait clin d’œil à l’épicurisme rabelaisien, il est loin de se douter qu’une crise pandémique va s’inviter à sa table, l’obligeant, à peine ouvert, à fermer ses fourneaux plusieurs mois durant. Une première étoile Michelin couronnant le travail de ce chef dont tous les plats se conjuguent en triptyque gustatif du produit vient heureusement éclairer un ciel qui pouvait sembler bien sombre. Aujourd’hui, centré sur des assiettes aux douces réminiscences de Madeleine de Proust, Jason poursuit sa quête d’une cuisine étoilée pleine d’émotion accessible au plus grand nombre. Et puisque, comme le disait François Rabelais, « L’appétit vient en mangeant ; la soif s’en va en buvant. », quoi de plus agréable que de plonger dans l’antre de ce « Pantagruel » !