La dernière séance en date des suédois d’Avatar, « Dance Devil Dance », porte, il faut en convenir, divinement son nom. Ainsi, cette danse de tous les diables plonge nos conduits auditifs au cœur d’un maelstrom dans lequel on se laisse happer avec délectation. Fort d’un renouvellement sans cesse affiché, ce neuvième album du quintet ne déroge pas à la règle avec de véritables moments d’anthologie où, contre toute attente, les influences vocales de King Diamond auraient croisé la luette de Perry Farrell ou, plus improbable encore, celle de sir Nick Cave ou même des Beach Boys version heavy. Preuve que ce nouvel opus fait mouche : Toute écoute prolongée vous vaudra à coup sûr une visite chez le chiropracteur tant chaque morceau met votre rachis cervical à rude épreuve. Éteignez les lumières, préparez les pop-corn, le diable Avatar, par la voix de son batteur et fondateur du combo, John Alfredsson, entre dans la danse !