2011, en pleine révolution Libyenne, Pierre Martinet, ancien membre du service action de la DGSE, est enlevé à Benghazi par le CNT (conseil national de transition) qui le pense à la solde du colonel Kadhafi. Pierre Marziali, son frère d’arme, qui l’a engagé pour cette mission privée de renseignement, est assassiné d’une balle de Kalachnikov dans le dos. Interrogatoires musclés, simulacres d’exécution, pourtant rodé à l’exercice de l’usure psychologique et à la résistance physique, notre militaire, enfermé dans les geôles d’une katiba islamiste envisage chaque jour comme le dernier. Sa promesse pour ne pas sombrer dans le désespoir : témoigner de ce qu’il a vécu dans un livre « Pris en otage » et enfin poser des mots sur ce traumatisme qui, à jamais, restera une plaie ouverte. Quand l’homme de l’ombre prend la parole !