Ce deuxième confinement, instauré depuis le 30 octobre dernier par notre gouvernement et souhaité plus souple afin de ne pas plonger le pays dans un marasme économique encore plus abyssal, pose pourtant nombre de questions sur la ligne de conduite pour le moins floue choisie par le maître des clés de l’Élysée. Alors que les salariés sont invités à se rendre sur leur lieu de travail s’ils ne peuvent exercer leur activité depuis leur domicile, que les banques, les supermarchés, les magasins de téléphonie et les écoles de nos chers bambins restent ouverts, les petits commerces doivent eux baisser leur rideau, considérés comme « non essentiels » et visiblement vecteur de propagation de la Covid 19. Ce coup de massue sur un secteur déjà en crise à quelques semaines des fêtes de Noël ouvre un nouveau boulevard à la vente en ligne et risque de se muer en dernier clou d’un triste cercueil dans lequel nombre de commerces seront bientôt enterrés. Lionel Saugues, vice-président de la Fédération Française des Associations de Commerçants et de la Confédération des Commerçants de France, tire, à juste titre, le signal d’alarme sur cette chronique d’une mort annoncée !