Le 13 novembre 2015, en cette nuit d’automne, 130 personnes venues assister à un concert ou tranquillement attablées à des terrasses parisiennes tombaient sous les balles de terroristes fanatiques créant un effroi sans précédent dans le pays tout entier. À quelques jours de cette bien triste commémoration et alors qu’au début de l’année 2021 se profile le procès de ceux ayant participé de près ou de loin à ce massacre, Jean-Pierre Albertini publie avec « Mourir au Bataclan » un vibrant hommage à son fils, Stéphane, sauvagement abattu, ode à sa mémoire comme à celle de toutes les victimes tragiquement disparues. Un récit poignant qui, bien que ravivant cette plaie béante qui jamais ne se refermera pour ce père meurtri, est un moyen de ne pas oublier que l’horreur peut, à tout moment, frapper à la porte.