Après des albums hauts en couleurs consacrés aux œuvres de Debussy, Messiaen, Bach, Liszt ou Scriabine, Célimène Daudet nous ouvre son cœur pour un retour aux sources chargé d’émotion. Avec « Haïti mon amour », les partitions s’érigent en déclarations enflammées. Les touches blanches et noires de son instrument, parfaites analogies à la dualité de ses propres racines, sont, pour la musicienne, l’occasion de délicieusement nous immerger dans une culture haïtienne dont on se plait à découvrir, entre-autre, le trop méconnu « Chopin noir » Ludovic Lamothe et ses œuvres aux inspirations romantiques. Loin du répertoire « classique », Célimène Daudet écrit une page de poésie musicale amoureuse où culture et art se mêlent avec un égal bonheur. Île en vue !